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LE BLOG DU CAC-FORMATIONS

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Bien-être, une question fondamentale

24 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Entreprise adaptée, #VIE SOCIALE, #société, #social

Se sentir bien au travail pour accroître ses performances. Les dirigeants apprécient les employés qui ont une bonne capacité de collaboration et de communication, qui sont créatifs et flexibles. Mais ils n'ont que très récemment compris que favoriser ces aptitudes nécessite une nouvelle stratégie : un modèle clairement axé sur le bien-être des employés. De nouvelles recherches et connaissances Steelcase montrent que l'espace de travail peut s'avérer être un atout puissant pour atteindre les performances escomptées, en aidant les entreprises à transmettre un sentiment de bien-être chez leurs employés.

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Travailleurs handicapés : les entreprises respectent-elles la loi ?

23 Novembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #social

6%, c’est la part de travailleurs handicapés que les entreprises de plus de 20 salariés ont l’obligation d’employer. D’après une enquête, la majorité des entreprises françaises ne respectent pas ce quota. Alors, pourquoi ? Qu’est-ce-que le gouvernement prévoit de faire ?

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la cause de la dyslexie enfin démontrée?

24 Octobre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #société, #social, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Moniteurs d'ateliers

L'Association nationale des associations de parents d'enfants dyslexiques (Anapedys) a appelé à interpréter les conclusions de cette étude avec « prudence ».


Comment expliquer scientifiquement les causes de la dyslexie ? Des chercheurs français pensent que la maladie pourrait être liée à une malformation oculaire. « Nos observations nous permettent de penser que nous avons trouvé une cause potentielle de la dyslexie », affirme à l'AFP Guy Ropars, chercheur à l'université de Rennes, coauteur de l'étude parue le 18 octobre 2017 dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society B.

Source de confusion pour le cerveau

Selon ces travaux, cette cause est anatomique et se niche dans une minuscule zone des yeux. Chez les personnes qui ne sont pas atteintes de dyslexie, cette zone n'a pas la même forme d'un œil à l'autre: il y a une asymétrie. Le cerveau choisit donc le signal envoyé par l'un des deux yeux, le dominant, pour créer l'image que voit la personne. Chez les personnes dyslexiques en revanche, la fameuse zone a la même forme dans les deux yeux et aucun des deux, selon l'étude, n'est donc dominant. Cela pourrait être source de confusion pour le cerveau en créant des « images-miroirs » entre lesquelles il est incapable de choisir. Lorsqu'ils lisent, les dyslexiques souffrent d'un effet-miroir, en confondant par exemple les lettres b et d. « L'asymétrie est nécessaire pour éliminer l'image miroir, qui empêche une lecture normale si elle persiste comme chez les dyslexiques, ajoute M. Ropars. Pour les enfants et pour les adultes, l'asymétrie offre une nouvelle méthode de diagnostic relativement simple. »

Deux formes distinctes

La zone qui a intéressé les chercheurs se trouve dans la fovéa, partie de la rétine où l'acuité visuelle est la plus forte. « Notre rétine comporte une mosaïque de photorécepteurs composés de bâtonnets et de cônes. Pour détecter toutes les couleurs, il y a trois sortes de cônes, comme dans un poste de télévision: les bleus, les verts et les rouges, décrypte M. Ropars. La fovéa est une petite dépression au centre de la rétine où les cônes sont les plus nombreux et les plus fins. » À cet endroit, on trouve un minuscule trou sans cônes bleus. Selon l'étude, cette zone sans cônes bleus a la même forme ronde dans les deux yeux des personnes dyslexiques. À l'inverse, chez les personnes qui ne sont pas atteintes, cette zone est ronde dans l'œil dominant mais a une forme irrégulière dans l'autre. M. Ropars et son collègue Albert Le Floch sont parvenus à ces conclusions en comparant deux groupes de 30 étudiants, l'un composé de dyslexiques et l'autre de non-dyslexiques.

Lampe magique

« L'existence des délais entre l'image primaire et l'image miroir dans les hémisphères opposés (de l'ordre de 10 millisecondes) nous a permis de mettre au point une méthode pour effacer l'image miroir qui gêne tant les dyslexiques », souligne par ailleurs M. Ropars. Cette méthode repose sur l'utilisation d'une sorte de lampe stroboscopique à LED, que les personnes dyslexiques doivent utiliser quand ils lisent. Selon M. Ropars, certains des étudiants dyslexiques l'ont surnommée la « lampe magique ». Elle flashe à une fréquence invisible à l'œil nu mais calée sur le délai de quelques millisecondes entre l'image primaire et l'image miroir.

Rester prudent

« Il existe d'autres possibilités de traitement pour contrecarrer la trop grande symétrie, utilisant la plasticité du cerveau. Elles pourront probablement être adaptées par des médecins », affirme Guy Ropars. L'Association nationale des associations de parents d'enfants dyslexiques (Anapedys) a appelé à interpréter les conclusions de cette étude avec « prudence ». « Nous sommes toujours intéressés par de nouvelles pistes de rééducation, mais d'autres causes anatomiques ont déjà été citées par le passé, au niveau des corps calleux du cerveau ou de l'organisation des neurones », a déclaré à l'AFP sa présidente, Agnès Vetroff. Selon elle, « il faut toujours regarder ce qui se passe (dans la recherche) mais rester prudent ». La dyslexie toucherait quelque 700 millions de personnes dans le monde.

© Анна Ковальчук/ Fotolia

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Plan Handicap et loi MACRON

21 Octobre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #social, #société

Comme un écho aux promesses faites par Jean-Marc Ayrault puis Manuel Valls, les CIH (Comité interministériel du handicap) se suivent et se ressemblent… 17 pages de mesures pour Edouard Philippe en 2017, 36 pour Manuel Valls en 2016, 45 pour Jean-Marc Ayrault en 2013. Des « objectifs », des « engagements », souvent les mêmes, toujours à 5 ans. Le premier CIH du quinquennat Macron s'est réuni à Matignon le 20 septembre 2017 sur le thème « Vivre avec un handicap au quotidien ». La mesure phare a porté sur l'augmentation de l'AAH (article en lien ci-dessous).

Peut mieux faire

Balayant d'avance les déceptions, Edouard Philippe a insisté sur les autres sujets abordés lors de ce comité pour « améliorer la vie de tous les jours » des personnes handicapées à travers 5 grands domaines : accueil et accompagnement tout au long du parcours de la crèche à l'université, insertion professionnelle, logement, accès aux droits, aux soins et à la prévention et enfin aux sports et à la culture (article en lien ci-dessous). « Des progrès ont déjà été réalisés » mais « on peut faire mieux », a assuré Edouard Philippe. Insistant sur l'implication de tous les membres de son gouvernement, il a affirmé « qu'aucun ministère, aucune personne publique » ne peut « se dispenser de participer à l'effort ». Sa feuille de route apporte des éclairages sur ses premières orientations et décisions…

Les annonces majeures

Dans la perspective des Jeux de Paris en 2024, le Premier ministre a souligné que SNCF Réseau s'est engagé à investir 870 millions d'euros dans l'accessibilité des transports. Affichant sa volonté d'éviter les « ruptures » dans les parcours scolaires, il a annoncé la création de 250 classes Ulis (unités localisées pour l'inclusion scolaire) dans les lycées pendant le quinquennat. L'enseignement supérieur mobilisera « 1 000 services civiques dès 2018, et 2 000 dès 2019 », pour faciliter l'intégration des étudiants handicapés. Une nouvelle enveloppe de 15 millions d'euros sera dédiée à la prévention des départs en Belgique.

Emploi, logement, autisme…

M. Philippe a par ailleurs estimé que la loi de 1987, qui a instauré l'obligation pour les entreprises privées (puis publiques en 2005) d'employer 6% de travailleurs handicapés, n'avait pas donné des résultats satisfaisants. « Nous devons nous interroger sur la pertinence du dispositif et la façon dont on peut relancer l'insertion professionnelle ». Concernant le logement, il a affiché l'ambition « d'atteindre l'objectif de 100% de logements adaptables » au handicap dans les constructions neuves, c'est-à-dire « évolutifs ou réversibles » pouvant être rendus totalement accessibles, sur demande, par des travaux assez simples. Il a par ailleurs assuré que des budgets seraient fléchés, sous forme de subventions aux collectivités territoriales, pour améliorer l'accessibilité des lieux recevant du public. Il a promis « 100 % des ERP dans la démarche Ad'AP et 100 % des ERP de l'Etat accessibles d'ici 2022 ». Le Premier ministre a, en conclusion, confirmé qu'un 4e plan autisme serait dévoilé "début 2018".

Le point de vue des asso

La plupart des associations du champ du handicap ont estimé, à l'instar de l'APF (Association des paralysés de France), que la tenue de ce comité dès le début de quinquennat envoyait un « signal positif », soulignant la « volonté de mener une politique du handicap avec une approche transversale et inclusive ». Elles déplorent néanmoins quelques « oublis »…

Du côté des ressources…

L'APF regrette par exemple que les bénéficiaires de pension d'invalidité ou de rente -dont le montant est parfois très faible- n'aient bénéficié, contrairement aux allocataires de l'AAH, d'aucune annonce ou revalorisation. De son côté, l'Unapei (association de personnes avec un handicap mental) s'inquiète que les prochaines mesures de simplification, de clarification des dispositifs d'aides publiques et fiscaux ainsi qu'une future réforme des minimas sociaux ne viennent annuler les effets de la revalorisation de l'AAH. Elle met en garde sur « des annonces qui ne seraient pas suivies d'une réelle hausse de niveau de vie des personnes en situation de handicap, malheureusement souvent condamnées à la précarité »

La PCH, grande oubliée ?

Grande oubliée de ce CIH, la compensation du handicap. La Fnath (fédération des accidentés de la vie) remarque qu'elle ne fait l'objet d'aucun « chantier » alors que ses contours et les montants n'ont pas évolué depuis 2005. « L'absence d'orientations concernant la PCH n'est pas compréhensible alors que les besoins d'aide humaine, de financement des aides techniques, de l'aménagement du logement et du véhicule figurent parmi les préoccupations majeures des personnes en situation de handicap », renchérit l'APF.

Une solution pour tous ?

La question de l'accueil des personnes handicapées est également au cœur des préoccupations. Or l'Unapei s'inquiète de « mesures en demi-teinte comme de l'absence de réponse pérenne aux situations d'urgences de dizaines de milliers de personnes handicapées aujourd'hui sans solution d'accueil et d'accompagnement en France ». « Cela passe, selon elle, par une transformation de l'offre médico-sociale, une réforme de profondeur (…) qui prendra nécessairement des années ». « En attendant, poursuit-elle dans un communiqué, le gouvernement annonce une généralisation du dispositif « réponse accompagnée pour tous », aujourd'hui utilisé pour résoudre temporairement des situations critiques, et qui, sans moyen financier nouveau, ne pourra répondre durablement aux besoins et résorber les longues listes de personnes en attente d'accompagnement adapté ». Autre situation partiellement traitée, celle des personnes accueillies faute d'autre choix en Belgique. Le gouvernement annonce un doublement de l'enveloppe « pour prévenir les départs non souhaités », mesure qui reste floue, et oublie celles actuellement accueillies en Belgique via des financements français faute d'accompagnement de proximité. L'Unapei attend un plan d'urgence de création de solutions d'accompagnement durables.

Normes handicap dans l'habitat

Les récentes déclarations du gouvernement sur l'allègement des normes handicap (article en lien ci-dessous) dans la construction ont également tout lieu d'inquiéter les personnes concernées. « Derrière la simplification se cache en effet concrètement une diminution des exigences relatives à l'accessibilité des personnes handicapées, déclare la Fnath. Des logements moins accessibles, dans une société vieillissante, constituent un recul important et un risque supplémentaire d'exclusion des personnes handicapées. »

Relais téléphonique aux abonnés absents

Enfin, Jérémie Boroy, délégué général d'Aditus, juge particulièrement « inquiétant » qu'aucune mention n'ait été faite du relais téléphonique pour les personnes sourdes. « Après plus de 10 ans de mobilisation, un consensus avait été trouvé avec la loi pour une République numérique puis le décret du 9 mai 2017, explique-t-il. Mais il reste tout à faire avant le lancement du dispositif qui doit démarrer en octobre 2018. À ce jour, rien ne semble avoir été entrepris par le nouveau gouvernement ».

Tous affirment se montrer extrêmement vigilants sur les promesses faites et les chantiers en cours. Un premier bilan pourrait être dressé d'ici quelques mois puisqu'Edouard Philippe a annoncé qu'une Conférence nationale du handicap se tiendra en mai 2018.

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la retraite des travailleurs handicapés :mode d'emploi

15 Octobre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #social, #Hébergement Vie sociale, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

 

Retraite anticipée des travailleurs handicapés ,Le point avec Yves LASSALE intervenant sur les formations Moniteurs d'Ateliers "et sur le module AE17 Adapter ses pratiques d'accompagnement au vieillissement".                                                   

Les assurés qui ont travaillé tout en étant atteints d’une incapacité permanente d’au moins 50 % peuvent bénéficier d’une retraite avant l’âge légal de départ à la retraite. Pour prétendre à ce droit, ils doivent justifier d’une durée d’assurance et de périodes cotisées variables selon leur âge à la date d’effet de leur pension et selon leur année naissance. La pension attribuée au titre de ce dispositif est versée à taux plein. Elle ouvre également droit à la liquidation sans abattement de la retraite complémentaire.

A SAVOIR:

Les conditions pour prétendre à la retraite anticipée des travailleurs handicapés ont été assouplies par les lois du 20 janvier 2014 et du 23 décembre 2016 citées en référence.

Quelles sont les conditions d’attribution de la retraite anticipée ?

Les travailleurs handicapés peuvent bénéficier d’une pension au taux plein de 50% avant l’âge légal de départ à la retraite à condition qu’ils :

  • justifient d’une durée d’assurance et de périodes cotisées variables selon leur âge à la date d’effet de leur pension. Depuis le 1er janvier 2009, ces durées augmentent également selon leur année de naissance (voir tableau ci-dessous).
  • Aient été atteints d’une incapacité permanente d’au moins 50% durant l’intégralité des durées d’assurance requises (durée d’assurance totale et durée d’assurance cotisée). Il n’est toutefois pas nécessaire que ce taux d’incapacité soit reconnu à la date de la demande ou à la date d’effet de la pension.

La loi n° 2014-40 du 20 janvier 2014 citée en référence a introduit deux mesures relatives à la retraite anticipée pour assurés handicapés :
http://handicap.gouv.fr/plugins/site/themes/mass_theme_handicap/v1/puce.gif l’abaissement de 80 à 50 % du taux d’incapacité permanente requis ;
http://handicap.gouv.fr/plugins/site/themes/mass_theme_handicap/v1/puce.gif la suppression du critère de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. Ces mesures s’appliquent aux retraites anticipées prenant effet à compter du 1er janvier 2015. Leurs modalités de mise en œuvre sont exposées en détail dans la
circulaire Cnav n° 2015/58 du 23 novembre 2015

Les pièces permettant à l’assuré de justifier du taux d’incapacité permanente d’au moins 50 % mentionné ci-dessus sont celles dont la liste est donnée par l’arrêté du 24 juillet 2015 cité en référence. Il pourra s’agir, par exemple, de l’une ou l’autre des pièces suivantes (pour la liste complète, se reporter à l’arrêté précité) :
http://handicap.gouv.fr/plugins/site/themes/mass_theme_handicap/v1/puce.gif La carte d’invalidité définie à l’article L. 241-3 du code de l’action sociale et des familles ou la décision attribuant cette carte prise par la CDAPH (ou par l’une des commissions que la CDAPH a remplacées : CDES, Cotorep…) ou la nouvelle carte « mobilité inclusion » portant la mention « invalidité » qui, sous réserve des dispositions transitoires, se substitue à la carte d’invalidité depuis
le 1er janvier 2017
http://handicap.gouv.fr/plugins/site/themes/mass_theme_handicap/v1/puce.gif La décision de la Cotorep, la décision de la CDAPH ou des services et organismes débiteurs des prestations familiales attribuant l’allocation aux adultes handicapés (AAH),
http://handicap.gouv.fr/plugins/site/themes/mass_theme_handicap/v1/puce.gif La décision de la Cotorep classant le travailleur handicapé dans la catégorie C de l’article R. 323-32 du code du travail dans sa rédaction antérieure à l’ordonnance n° 2007-329 du 12 mars 2007,
http://handicap.gouv.fr/plugins/site/themes/mass_theme_handicap/v1/puce.gif La décision du directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle reconnaissant la lourdeur du handicap de l’assuré en application de l’article L. 323-8-2 dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2005-102 du 11 février 2005,
http://handicap.gouv.fr/plugins/site/themes/mass_theme_handicap/v1/puce.gif La décision de la CPAM ou de la caisse de MSA accordant une pension d’invalidité définie au 2° et 3° de l’article L. 341-4 du code de la sécurité sociale.
Les décisions mentionnées ci-dessus (et dans l’arrêté du 24 juillet 2015 précité) ou celles des juridictions de première instance, d’appel ou de cassation sont acceptées si elles accordent à l’assuré les allocations ou les cartes susvisées ou si elles les lui refusent mais font état d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50 %.
Lorsque l’assuré ne dispose pas de la totalité des pièces justificatives nécessaires, il s’adresse au secrétariat de la CDAPH, qui, au vu des pièces disponibles de son dossier, lui fournit des duplicatas de décisions ou, le cas échéant, une attestation signée par le président de cet organisme précisant la ou les périodes durant lesquelles un taux d’incapacité permanente d’au mois 50 % lui a été attribué ou reconnu.

Si un assuré justifie des durées d’assurance requises pour bénéficier d’une retraite anticipée mais que, pour une partie de ces périodes, il ne peut pas attester de la reconnaissance administrative de l’incapacité requise, il pourra, s’il est atteint d’une incapacité permanente d’au moins 80 % au moment où il souhaite faire liquider sa retraite, obtenir, sur sa demande, l’examen de sa situation par une commission. Cette commission, placée auprès de la CNAV, sera saisie par la caisse ou le service chargé de la liquidation de sa pension de retraite. Sa situation sera examinée à partir d’un dossier à caractère médical transmis par l’assuré. Celui-ci devra permettre d’établir l’ampleur de l’incapacité, de la déficience ou du désavantage pour les périodes considérées. L’avis motivé de la commission sera notifié et s’imposera à l’organisme débiteur de la pension.
Cette nouvelle disposition a été instaurée par la loi du 23 décembre 2016, citée en référence. Le décret n° 2017-999 du 10 mai 2017 dont la date d’entrée en vigueur est fixée au 1er septembre 2017 précise les modalités d’application de cette mesure, et notamment le fonctionnement et la composition de cette commission.

Les attributions faites avant le 1er janvier 2016 de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé peuvent, sur demande de l’intéressé, donner lieu à une évaluation de son incapacité permanente par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

Sont pris compte dans la durée d’assurance : tous les trimestres validés dans le régime général (et, le cas échéant, dans un ou plusieurs autres régimes obligatoires) au titre de périodes travaillées, de périodes reconnues équivalentes, de périodes assimilées (par exemple : arrêt maladie, congé de maternité, chômage indemnisé etc.) ou de droit à majoration de durée d’assurance (par exemple : majoration maximale de 8 trimestres par enfant).

 

Tableau récapitulatif (source : CNAVTS)

Année de naissance

Age de départ

Durée totale d’assurance

Durée d’assurance cotisée

A compter du 1er juillet 1951

De 60 ans à 60 ans et 3 mois

83 trimestres

63 trimestres

1952

59 ans

84 trimestres

64 trimestres

De 60 ans à 60 ans et 8 mois

84 trimestres

64 trimestres

1953

58 ans

95 trimestres

75 trimestres

59 ans

85 trimestres

65 trimestres

60 ans

85 trimestres

65 trimestres

De 61 ans à 61 ans et un mois

85 trimestres

65 trimestres

1954

57 ans

105 trimestres

85 trimestres

58 ans

95 trimestres

75 trimestres

59 ans

85 trimestres

65 trimestres

60 ans

85 trimestres

65 trimestres

De 61 ans à 61 ans et 6 mois

85 trimestres

65 trimestres

1955

56 ans

116 trimestres

96 trimestres

57 ans

106 trimestres

86 trimestres

58 ans

96 trimestres

76 trimestres

59 ans

86 trimestres

66 trimestres

60 ans

86 trimestres

66 trimestres

De 61 ans à 61 ans et 11mois

86 trimestres

66 trimestres

1956

55 ans

126 trimestres

106 trimestres

56 ans

116 trimestres

96 trimestres

57 ans

106 trimestres

86 trimestres

58 ans

96 trimestres

76 trimestres

59 ans

86 trimestres

66 trimestres

60 ans

86 trimestres

66 trimestres

De 61 ans à 61 ans et 11 mois

86 trimestres

66 trimestres

Quelles sont les formalités à accomplir ?

Le travailleur handicapé doit adresser sa demande de retraite anticipée auprès de la Caisse de retraite de son dernier régime d’affiliation (régime général, régime des salariés agricoles, ou régime des travailleurs non salariés des professions agricoles, régime des professions artisanales, industrielles et commerciales).

Le demandeur doit solliciter auprès de sa Caisse de retraite l’imprimé de « demande de situation vis-à-vis de la retraite avant 60 ans » ; ce document doit être rempli puis retourné à la Caisse qui pourra ainsi vérifier s’il remplit toutes les conditions pour bénéficier de ce droit (durée totale d’assurance et de durée d’assurance cotisée, justification de l’incapacité permanente, etc.).

Si l’assuré remplit les conditions exigées, sa caisse de retraite lui délivrera un justificatif de sa situation vis-à-vis de la retraite anticipée. Elle joindra à cet envoi l’imprimé de demande de retraite spécifique aux personnes handicapées et un calcul estimatif de la pension à laquelle il peut prétendre.

Demande de retraite complémentaire…


Les travailleurs handicapés qui obtiennent la liquidation de leur pension avant l’âge légal de départ à la retraite, dans le cadre du dispositif de la retraite anticipée, peuvent, dans un même temps, obtenir le versement de leur retraite complémentaire sans abattement (sauf, le cas échéant, sur la partie la plus élevée de la retraite complémentaire obtenue sur la Tranche C des salaires, soit entre 4 et 8 fois le plafond de la Sécurité sociale).

La date d’effet de la pension est choisie par l’assuré et fixée le premier jour d’un mois. Elle ne peut être antérieure :
http://handicap.gouv.fr/plugins/site/themes/mass_theme_handicap/v1/puce.gif à la date à laquelle les conditions d’ouverture du droit à retraite anticipée sont remplies,
http://handicap.gouv.fr/plugins/site/themes/mass_theme_handicap/v1/puce.gif au premier jour du mois qui suit le 55ème anniversaire de l’assuré.
Si l’assuré n’indique pas de date d’effet pour sa pension, celle-ci est fixée le premier jour du mois suivant la réception de la demande par la caisse chargée de la liquidation des droits à pension de vieillesse (article R. 351-37 du Code de la Sécurité sociale).

 

 

 

Les éventuelles ressources complémentaires

Si le total de la retraite de base et de la retraite complémentaire ainsi perçues avant 60 ans s’avère inférieur au montant de l’AAH à taux plein, l’Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) doit en principe être demandée en priorité par rapport à l’AAH.

 

Yves LASSALE  intervenant CAC FORMATIONS

 

 

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Vivre au quotidien avec une maladie mentale....rencontres et expressions de vies.

11 Octobre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile, #Handicap, #social

Vivre avec une maladie mentale est un combat de tous les jours contre soi-même. Olivier Delacroix part à la rencontre d'hommes et de femmes qui sont bipolaires, schizophrènes, victimes de Troubles Obsessionnels Compulsifs, ou même d’Alzheimer. Ils ont accepté de lui décrire leur monde intérieur. Mais chacun d'entre eux a réussi à garder le contrôle de sa vie et de son destin..

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Le bonheur au travail

15 Septembre 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #social, #société

Le bonheur au travail? Est-ce vraiment possible? Et en particulier dans le secteur adapté et protégé dédié à l'insertion professionnelle des collaborateurs en situation de handicap.
Ce court film tout en témoignages nous donne les pistes pour penser le bonheur au travail dans le secteur adapté et protégé et en particulier dans les entreprises adaptées et les ESAT de l'APF...reportage...

 

sources You tube

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Publié depuis Overblog

30 Août 2017 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Reconnaissance professionnelle, #Moniteurs d'ateliers, #social

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