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LE BLOG DU CAC-FORMATIONS
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Donner du sens aux bonnes pratiques de Bientraitance

1 Juin 2015 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

Dans le cadre d'un concours organisé par la Mutuelle Nationale Hospitalière un groupe d'étudiants infirmiers de 3ème année de l'école du Sud Est à Lyon ont réalisé un court métrage sur le thème de la bientraitance dans les soins. expressions...

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Insertion par l'économique...

28 Mai 2015 , Rédigé par CAC-FORMATIONS

SITA Rebond a pour objectif de favoriser le retour à l'emploi durable de personnes éloignées de l'emploi.
Depuis sa création, SITA Rebond a accompagné plus de 3000 personnes....reportage

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Les entreprises d'insertions appelent à l'aide...

27 Mai 2015 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #Reconnaissance professionnelle

difficultés économiques pour les entreprises d'insertions, pour lesquelles les aides non pas été revues depuis 10ans.

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Une entreprise de bureautique... pas simplement

27 Mai 2015 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #société, #Reconnaissance professionnelle, #Moniteurs d'ateliers

L’entreprise de bureautique SOTRES

« SOTRES me remet le pied à l’étrier pour rejoindre plus tard une entreprise », témoigne Maud qui a perdu son travail de secrétaire après une « dépression » dont elle souffre encore. Elle est salariée de SOTRES comme 27 autres personnes handicapées par une maladie psychique. Plus de la moitié d’entre elles finissent par trouver un poste de travail en milieu ordinaire

Fondée par des parents de jeunes adultes handicapés par une maladie psychique et des cadres d’entreprise, SOTRES (Sous TRaitance Et Services) 1 propose à ses salariés des travaux de sous-traitance en bureautique (saisie, numérisation, gestion de documents…). Le choix de la bureautique s’est imposé à la création de l’entreprise en 1992, cet outil se retrouve dans tous les secteurs professionnels et permet de développer la capacité d’attention et de concentration. L’entreprise accueille 28 salariés à temps partiel encadrés et accompagnés dans la construction de leur projet socioprofessionnel par quatre permanents et un psychologue clinicien en partenariat avec la Cotorep, le réseau Cap emploi et les structures d’évaluation et d’accompagnement du handicap psychique. Les salariés sous traitement et stabilisées, peuvent choisir de travailler le matin ou l’après-midi. Les contrats d’insertion à durée déterminée durent au maximum deux ans. Actuellement, la durée moyenne de transition s’élève à 11,3 mois.
Les salariés, bénéficiaires de la loi du 10 juillet 1987 (titulaires d’une décision Cotorep ou d’une pension d’invalidité), sont d’anciens étudiants, techniciens, cadres… âgés de 20 à 50 ans, avec un niveau de formation égal ou supérieur au baccalauréat. Les psychologues et assistants sociaux des services hospitaliers, les structures d’évaluation et de placement, la Cotorep, le bouche à oreille, les ont orientés vers SOTRES… « Le service public de l’emploi les oriente plus rarement vers nous, il n’a pas toujours l’expertise pour détecter une maladie psychique » explique Marie de Colbert, la directrice 2 . « La Cotorep oriente parfois les personnes handicapées par une maladie psychique en milieu ordinaire dès qu’elles sont stabilisées. Or, la plupart ont besoin d’une transition dans une structure comme la nôtre », estime Jean-François Coldefy, psychologue clinicien. Il a pour mission de veiller à la cohérence du parcours d’insertion des personnes et n’a pas de fonction soignante au sein de SOTRES. Même si les salariés peuvent venir lui parler s’ils en éprouvent le besoin, il tient à la séparation entre le monde du travail et celui du soin. SOTRES sert donc de passerelle entre des personnes encore fragiles et suivies par un psychiatre en ville et l’entreprise. « Tout le monde a des hauts et des bas, mais pour les salariés de SOTRES il y a encore davantage de bas, précise Maud, « dans une entreprise ordinaire nous aurions souvent été en arrêt maladie et finalement licenciés ».
« La maladie psychique est un handicap qui ne se voit pas. Elle fait très peur aux employeurs. Le comportement des personnes souffrant de ces troubles est souvent déconcertant. Un petit détail anodin peut provoquer une grave crise chez certaines. Ces personnes sont souvent hyperémotives, présentent des comportements décalés ou souffrent d’une grande fatigabilité », explique Marie de Colbert. « Cette forme de handicap peut évoluer avec le temps et l’employeur ne sait pas toujours à quoi s’attendre », ajoute Jean-François Coldefy. Et Maud de renchérir : « Lorsque je cherche un poste, je ne précise pas que je suis travailleur handicapé, l’employeur aurait peur que je sois toujours en arrêt maladie, même si je respecte les prescriptions de mon médecin ».
Pour intégrer SOTRES, le candidat doit d’abord rencontrer Jean-François Coldefy qui évalue si la structure peut répondre à ses attentes, un médecin psychiatre extérieur à SOTRES s’assure ensuite que la personne est bien suivie sur le plan psychiatrique et qu’aucune contre indication médicale s’oppose à son entrée dans un parcours d’insertion. Enfin, Marie de Colbert procède à l’entretien d’embauche proprement dit. L’entreprise SOTRES étant non médicalisée, elle ne détient aucun dossier médical, mais Jean-François Coldefy assure, en cas de besoin et toujours en accord avec le salarié, l’articulation avec le monde du soin. Les personnes accueillies à SOTRES ont pour la plupart un bon niveau d’étude, l’entreprise a déjà accueilli un polytechnicien, des centraliens, des médecins, un architecte, des commerciaux… La maladie (psychose, schizophrénie, dépression…) s’est déclarée tard, souvent après leur vingtième anniversaire. « Ces personnes ont eu le temps de construire un projet professionnel que la maladie est venue casser. Elles vont devoir en construire un nouveau qui n’a souvent rien à voir avec leur formation ou leur expérience. Cela peut-être très douloureux, mais également représenter une réelle opportunité de changer de cap, précise Jean-François Coldefy. On dit que la maladie arrive comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. On ne sait pas vraiment quand elle a commencé, les signes avant coureurs sont passés inaperçus. Elle se déclare dans un moment de fragilité où quelque chose est activé. Les traitements stabilisent les personnes mais leurs effets peuvent être trompeurs, certaines, grâce aux traitements, se sentent aptes à reprendre leur première activité, or c’est rarement le cas ».
SOTRES est une passerelle vers l’emploi appréciée par Philippe. Cet homme d’une trentaine d’années a suivi diverses études : baccalauréat de secrétariat, École du Louvre, fac d’histoire… études qu’il ne menait jamais à terme à cause de ses problèmes de santé : « De la schizophrénie, selon mon psychiatre », dit-il. SOTRES lui a permis de travailler à son rythme. « Au début, poursuit Phillipe, je ne tapais que deux lignes en une heure sur mon clavier, je n’arrivais pas à me concentrer. Les encadrants m’ont laissé tranquille. Aujourd’hui, je saisis mes textes bien plus rapidement ». Un travail qui lui a également redonné de l’assurance. À son arrivée à SOTRES, il y a un an et demi, il ne quittait jamais son blouson et sa capuche lui couvrait le visage. Aujourd’hui, il se sent mieux. « La mémoire et la concentration sont revenues grâce à l’utilisation de l’outil informatique et peut-être aussi après un pèlerinage à Lourdes », plaisante-t-il. « L’utilisation de l’outil informatique permet aussi de retrouver une rigueur », enchaîne Fabrice. Ce jeune adulte n’avait effectué que des petits boulots dont il démissionnait rapidement. Salarié à SOTRES depuis 18 mois, il se sent plus serein : « Nous préparons nos futurs entretiens en entreprise, apprenons à nous présenter… Ce qui ne gomme pas toutes ses inquiétudes : « Comment expliquer les trous dans mon CV ? », ni ses critiques par rapport au trajet d’insertion : « Ce qui me chiffonne c’est que j’ai beaucoup trop de référents d’insertion ». Sophie, qui n’avait qu’une expérience dans le bénévolat reprend confiance en elle : « J’ai appris que je suis capable de faire quelque chose. Dans quelques jours je pars en prestation dans une grande entreprise. Avant, je n’aurais jamais eu le courage d’y aller ».
Dès son entrée à SOTRES, le salarié est incité à réfléchir à un projet professionnel en vue de sa sortie. Les premiers mois constituent une période de prise de repères (respect des horaires, évaluation de la maîtrise de l’outil informatique et de la capacité à travailler en équipe). Progressivement – et durant les heures de travail – des démarches de recherche d’emploi sont mises en œuvre. « Une fois par semaine, un bénévole propose un atelier de technique de recherche d’emploi. Certains salariés souhaitent dès leur entrée répondre à des offres. Pour tout rendez-vous obtenu, je les incite à s’y rendre afin de leur permettre de se tester en situation d’entretien. Plus les personnes avancent dans le temps, plus nous les incitons à entrer dans une logique de démarche de recherche d’emploi », souligne Marie de Colbert. Il peut être proposé aux salariés d’effectuer les travaux de bureautique au sein des entreprises clientes du réseau développé par SOTRES (IBM, EDF-GDF, Aventis, Lafargue, Bull…). À SOTRES ou en prestation extérieure, les exigences sont les mêmes que dans les entreprises ordinaires.
En sortant de SOTRES, plus de la moitié des personnes trouvent un poste en milieu ordinaire de travail. Les autres ne travaillent pas, soit parce que leurs problèmes de santé s’avèrent incompatibles avec un emploi, soit parce qu’elles n’en ont pas trouvé. Dans ce cas, le relais peut être assuré par des structures telles que le Club Arihm 3 qui propose d’autres formes d’aide à l’insertion professionnelle des personnes souffrant de troubles psychiques. Les grandes entreprises où les salariés de SOTRES ont effectué des prestations leur proposent-elles des postes ? « C’est déjà arrivé, mais cela reste rare », regrette Jean-François Coldefy « La priorité des Missions handicap des grandes entreprises est de maintenir dans l’emploi leurs propres salariés qui ont des problèmes de santé ou de handicap. Même si les entreprises reconnaissent la compétence de nos salariés, elles ne les embauchent pas. Pour quelques-unes la sous-traitance avec SOTRES permet de se dédouaner en partie de l’embauche obligatoire de 6 % de personnes handicapées ».
SOTRES est financée par la DDTEFP, la DDASS, le conseil général, la mairie de Nanterre et l’AGEFIPH et reçoit le soutien de quelques grandes entreprises (IBM, EDF-GDF). Depuis mars 2004, SOTRES met en place un chantier d’insertion en adjonction à l’entreprise d’insertion. Il propose aux salariés les mêmes activités mais avec un statut différent. Ils sont embauchés en Contrat emploi solidarité. Le projet SOTRES a séduit l’association d’accompagnement des personnes handicapées psychiques « Espoir 54 » 4 qui en a repris le concept, avec un statut juridique différent. SOTRES Lorraine, une entreprise adaptée, devrait ouvrir ses portes dans le courant de l’année 2004.

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Le portage de repas à domicile

26 Mai 2015 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #Restauration

Depuis juillet 2014, la Ville de Toulouse, en collaboration avec le Centre Communal d'Action Sociale, a mis en place un service de portage de repas à domicile.
Dans une première phase, le portage est initié sur les quartiers Empalot, Saint-Michel et Saint-Agne. Il permet d'offrir à une population âgée et modeste, la possibilité d'accéder à une alimentation variée et équilibrée.
C'est l'entreprise d'insertion La Pie Verte qui confectionne et achemine quotidiennement les repas ,qui dépend de l'oeuvre des Orphelins Apprentis d'AUTEIL.


Nées il y a 30 ans, les Entreprises d'insertions forment aujourd'hui un modèle économique étonnamment prémonitoire au regard de la crise économique et de la remise en cause des modèles de croissance…totalement en phase avec le développement de l'entrepreneuriat social.


Positionnées dans le champ concurrentiel, les entreprises d’insertion assument les mêmes droits et devoirs inhérents à toute entreprise : mêmes règles fiscales, juridiques et économiques.
Inscrites "dans le marché", les E.I tirent l'essentiel de leurs revenus de leurs activités économiques. Le chiffre d'affaires tiré de leurs activités représente en moyenne 78% de leurs produits.


Pionnières notamment en matière de collecte, tri et recyclage des déchets, les EI. jouent un rôle essentiel dans la prospection de nouvelles activités et de nouveaux gisements d’emplois.
Traditionnellement bien représentées dans le secteur du bâtiment, les EI s’inscrivent dans les mesures initiées par le Grenelle de l’Environnement, puisqu'elles ont su développer leur savoir faire en matière d’habitat écologique (panneaux photovoltaïques, isolants naturels, construction en bois…). Particulièrement attentives aux notions de développement durable et de responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise (RSE), les EI se développent dans les filières émergentes liées à la "croissance verte".

Porteuse d’un projet social...


Convaincue que l’insertion dans la société passe avant tout par l’insertion dans la vie économique, l’entreprise d’insertion utilise l’espace de l’entreprise, avec ses obligations, ses droits et ses devoirs, ses impératifs de production et de qualité pour proposer à des personnes très éloignées de l’emploi, souvent peu ou pas qualifiées, pour beaucoup en situation de marginalisation ou d’exclusion, un véritable emploi avec un statut de salarié (CDDI de 24 mois maximum)
Les EI s’engagent auprès des salariés en insertion à les encadrer, les accompagner et les former pour les amener à retrouver leur place dans la société.

Responsable pour la collectivité...


Au-delà d'accompagner les salariés dans leur placement en entreprise "classique", les EI contribuent à lever les autres obstacles à l’emploi : logement, surendettement, problèmes de santé qui amplifient l’exclusion professionnelle. En cela, l'EI contribue à renforcer la cohésion sociale en restaurant l'estime de soi de personnes en situation d'exclusion. A revenu identique, un individu qui a un travail déclare toujours un niveau de bien être supérieur à celui qui est sans emploi.

Pierre LESCURE Délégué Régional

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Entreprise adaptée d'Aubervilliers

26 Mai 2015 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #Logistique

Entreprise adaptée » depuis 2006, cet établissement permet à 60 personnes handicapées de tenir leur place dans la société et daccéder à lindépendance économique. Il accueille des personnes en situation de handicap psychique, physique ou sensoriel. reportage...

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Moniteur d'atelier : Hygiène au travail et présentation de soi en milieu professionnel.

25 Mai 2015 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Hygiène, #Hébergement Vie sociale, #ie Sociale, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

« Le gant de toilette ».
Un résident psychotique ne supportait pas de se laver le visage. Un professionnel a eu l’idée de lui proposer un gant de toilette : depuis, il se lave le visage sans problème… Le contact avec sa peau lui faisait peur ?
Cet exemple m’incite à évoquer un problème qui n’est pas central en ESAT mais que j’entends souvent en formation : qu’en est-il de l’absence de soin du corps pour certains usagers qui sentent tellement mauvais en arrivant le matin à l’ atelier que tout le monde à tendance à les fuir ??? (Le problème est le même dans les foyers : il s’agit d’adultes et on ne sait pas comment intervenir au sujet de cet espace intime avec eux.)
Comment inviter ces personnes à se soigner, à se prendre en charge ? Probablement pas en leur donnant des ordres…

Est-ce qu’on ne pourrait pas lui signifier par exemple : « je suis un peu gêné par votre odeur ? Le savez-vous ? Comment pourriez-vous faire ? »


Une éducatrice disait à un résident : « Oh, votre chemise sent très mauvais ce matin ! » ce qui mettait une distance , une forme de pudeur…


Comment inciter ces usagers à trouver eux-mêmes des manières à eux de prendre en charge ces soins du quotidien ?
Je me demande si parfois, il ne serait pas judicieux de faire appel à un personnel para-médical : Aide soignant ? Infirmière ? AMP ? pour, provisoirement, accompagner sous forme de soin ndividualisé ce « laisser aller », qui serait peut-être comme un « laisser tomber » de sa propre personne ?

Ne sommes nous pas parfois démunis dans cette prise en charge? J'ai pour ma part à l'issue d'une formation "Hygiène corporelle et présentation de soi en milieu professionnel" animée par le CAC FORMATIONS,mis en place des stratagèmes... Notre équipe Espaces verts ,rentre un peu plus tôt ( 15 minutes...) et l'équipe et moi ,Moniteur nous nous douchons... J'ai pu négocier aussi une paire de chaussettes et un tee shirt de travail changé chaque jour (entretenu par l'ESAT) et ça marche... fini les mycoses au pieds de certains des usagers de l'équipe..oû cette odeur terrible le matin ,qui nous forçait à rouler en camion ,la vitre ouverte... La prise en charge est à ce prix: On ne peux faire un travail propre ,que si on est propre soit même...

Roland Moniteur d'Atelier Espaces verts

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Handicap psychique et travail...

25 Mai 2015 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Vie Sociale

La maladie psychique aujourd'hui, c'est l'exclusion...

1. Le rapport "La santé mentale, l'affaire de tous. Pour une approche cohérente de la qualité de la vie" à la secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du développement de l’économie numérique. Si les suicides au travail représentent l’une des formes les plus visibles de tout un ensemble de pathologies de la modernité, comme le stress, les addictions, la dépression... la détresse psychologique se généralise et touche aujourd'hui un Français sur cinq.


« 3 à 4% du PIB »: En effet, l’Union européenne évalue entre 3 à 4 % du PIB les coûts directs et indirects de la mauvaise santé mentale sur l’économie (invalidité, accidents du travail et maladies professionnelles, absentéisme, baisse de la productivité).

2. Le chômage, bien que légèrement en baisse, reste élevé, autour de 17% chez les personnes actives handicapées (contre 7,2% pour l'ensemble de la population active). Fin septembre 2008, le nombre de demandeurs d'emploi handicapés immédiatement disponibles s'élevait à 202.000, en baisse de 3,4% en un an.
Plus d'un demandeur d'emploi handicapé sur quatre (27%) s'est inscrit au chômage en raison d'un problème de santé, notamment à la suite d'un licenciement pour inaptitude.
(…)
Une grande majorité de personnes handicapées (575.000) travaillent en milieu ordinaire de travail, 105.000 en établissements et services d'aide par le travail et 35.000 sont des travailleurs in
dépendants.

L’objectif de l'association Ecodair est, depuis sa création, l’insertion des personnes affectées par un handicap leur offrant un travail et un accompagnement personnalisé au sein de ses structures : ESAT et EA.
En regroupant dans une même entreprise, ces deux types d'établissements, on donne à celles-ci la possibilité de passer, selon leurs projets, du milieu protégé vers le milieu ordinaire de travail.
L’originalité d’Ecodair est de rassembler, dans les mêmes locaux, ces deux structures favorisant les échanges et l’émulation entre tous les travailleurs handicapés.
Offrir la possibilité à une personne ayant une maladie ou un handicap psychique d'effectuer un parcours progressif dans un même domaine, favorise de façon considérable l'amélioration de son état. Ces personnes sont, en effet, capables de tenir de manière satisfaisante un travail adapté à leur état.
Le travail leur permet de recouvrir une autonomie psychique et sociale, vecteurs d’une identité personnelle reconstituée, stable et d’accéder à une réelle insertion dans la société.
Au sein de nos structures aucune personne n’est affectée à un poste en particulier, tous sont amenés à diversifier leur activité.
Cependant, il nous parait judicieux de préciser que les exigences de production sont plus élevées pour les personnes travaillant en EA que les personnes travaillant en ESAT, compte tenu des compétences techniques qui leur sont demandées et par le fait que leur taux d’incapacité de travail soit plus bas.

Leur observation dans ce milieu de travail permet, en outre, d’analyser leur taux d'employabilité et favorise une insertion professionnelle et sociale adéquate. Leur employabilité peut, ainsi, aller d'une incapacité totale à une employabilité quasi normale.

L'association ECODAIR en bref:

Entreprise sociale, le Groupe SOS et sa branche EDODAIR met l’efficacité économique au service de l’intérêt général. Construit sur des activités de lutte contre les exclusions, le Groupe SOS a su se diversifier progressivement et développe aujourd’hui des dispositifs d’excellence pour tous, y compris les plus démunis. Il répond ainsi aux besoins fondamentaux de la société à travers ses 5 grands cœurs de métier : la jeunesse, l’emploi, les solidarités, la santé, les seniors.

Né en 1984, le Groupe SOS c'est :
. 300 établissem
ents,
. 10 000 salariés,
. 1 million de bénéficiaires par an et 560 millions d’euros de CA.

posté par Caroline DELBES psychologue

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